Soirées Polaires 2014 à Paris

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Vostok01Séance reportée en Février 2015

Vostok, exploit scientifique ou technique ?

Dans le cadre des Soirées Polaires, le Cercle Polaire organise, le mardi 21 octobre à 20h00, au Campus des Cordeliers, 15 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6 ème, une soirée conférence-débat avec Jean-Robert PETIT glaciologue, Directeur de recherche au laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement de Grenoble (CNRS), autour du thème : " Vostok, exploit scientifique ou technique ? "

La base scientifique russe Vostok, installée en 1958 à l'occasion de la 3e Année Polaire Internationale au cœur du continent Antarctique, s'est spécialisée dans l'extraction de carottes de glaces qui ont permis de démontrer le changement climatique. Construite au pôle du froid (record enregistré de -89,3° C en 1983), la station permanente russe surplombe le plus grand lac sous-glaciaire. Après avoir été un modèle de coopération internationale, faisant travailler ensemble en pleine guerre froide des équipes russes et américaines en étroite collaboration avec les français, la station s'est engagée dans une course technologique pour être la première à percer la surface d'un des quelques 153 lacs sous-glaciaires antarctiques à travers près de 4 km de glace. Course gagnée le 5 février 2012, avant les américains qui ont percé à travers 800 m de glace pour atteindre le lac Whillans le 28 janvier 2013, alors que les britanniques ont abandonné leur tentative de percé la surface du lac Ellsworth fin décembre 2012.

Tourisme0325 novembre 2014  SÉANCE REPORTÉE

La séance sera reprogrammée au premier trimestre 2015

Le tourisme en Antarctique

Dans le cadre des Soirées Polaires, le Cercle Polaire organise, le mardi 25 novembre à 20h00, au Campus des Cordeliers, 15 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6 ème, une soirée conférence-débat avec Anne CHOQUET, juriste, enseignant-chercheur à la France Buisiness Scholl de Brest, autour du thème : " Le tourisme en Antarctique "

Selon les chiffres communiqués par le secteur du tourisme, le nombre de touristes a été multiplié par 8 en moins de 15 ans : moins de 5 000 en 1990, ils sont désormais 40 000 par an. Ces 40 000 touristes sont accompagnés de 20 086 personnels navigants et 2 455 officiers de la marine, nécessaires à l’encadrement et au bon déroulement de ces voyages. Les visiteurs se rendent principalement dans les zones non recouvertes de glace de façon permanente, qui représentent moins de 1 % de la surface de l’Antarctique. Ces zones abritent la plupart de la faune et la flore répertoriées sur le continent. Mais elles sont aussi parmi les moins protégées de la planète, assure une étude la Division Australienne de l’Antarctique. Les réglementations concernant l’Antarctique en sont encore à leurs débuts. La zone, encore objet de conflits d’appropriation entre diverses puissances. L’absence claire de réglementation touristique, en plus de son impact sur l’écosystème, est un problème car la zone reste dangereuse pour le tourisme. Qu’on se souvienne du bateau russe Akademik Shokalskyi : lui et ses 52 touristes avaient été surpris et étaient restés bloqués dans la glace du 24 décembre 2013 au 2 janvier de cette année.

Antarctic-Concordia16 décembre 2014  SÉANCE REPORTÉE

La séance sera reprogrammée au premier trimestre 2015

Le Traité Antarctique, un miracle politique

Dans le cadre des Soirées Polaires, le Cercle Polaire organise, le mardi 16 décembre à 20h00, au Campus des Cordeliers, 15 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6 ème, une soirée conférence-débat avec Michel ROCARD, ancien Premier ministre et père politique du Protocole de Madrid autour du thème : " Le Traité Antarctique, un miracle politique "

Naturellement, les soucis prioritaires de tous ceux, scientifiques, ONG et gouvernements qui militent pour que la fréquentation et l'usage croissants des régions polaires, rendus possibles par le réchauffement climatique, s'accompagnent d'une gouvernance collective garantissant le respect de l'environnement concernent d'abord l'Arctique. Ce n'est pas une raison pour oublier l'Antarctique. Des problèmes continuent à se poser et se poseront, même si là bas la gouvernance est bien meilleure qu'en Arctique, sauvée qu'elle fut par deux miracles politiques, aussi improbables et incroyables l'un que l'autre, le premier avec la signature du Traité sur l'Antarctique en pleine Guerre Froide par les Etats-Unis et l'Union Soviétique en particulier, le second avec le Protocole de Madrid qui interdit son exploitation. Mais, mais... sur 50 Etats signataires du traité, seuls 35 ont ratifié le protocole de Madrid. Et certains parlent déjà de saisir l’occasion de la fin de sa validité, en 2048, pour supprimer l’interdiction d’exploitation. C’est un vrai danger. Visites, voyages et tourisme croissent... Il n’y a pas de police collective de la sécurité et de l’environnement ni de la pêche. Ne rêvons pas ! L'Antarctique a toujours besoin de nos efforts.

Baleine0128 janvier 2015  SÉANCE REPORTÉE

La séance sera reprogrammée au premier trimestre 2015

La chasse à la baleine au XXIe siècle

Dans le cadre des Soirées Polaires, le Cercle Polaire organise, le mardi 28 janvier 2015 à 20h00, au Campus des Cordeliers, 15 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6 ème, une soirée conférence-débat avec Jean-Benoît CHARRASSIN, océanographe, maître de conférences au laboratoire l'OCEAN et membre du comité scientifique de la Commission Baleinière Internationale, autour du thème : " Menace sur les baleines australes "

Depuis le moratoire instauré en 1986 par la Commission Baleinière Internationale (CBI), les baleines de l'océan Australe, comme celle du reste du monde, sont strictement protégées contre toute chasse à but commercial. Depuis la géante baleine bleue, qui peut dépasser 30 m de long pour plus de 200 tonnes, jusqu'au petit rorqual qui ne dépasse pas 10 m de long, 6 espèces de baleines à fanons profitent des riches eaux qui baignent le continent Antarctique durant le bref été austral pour se gorger qui de krill, qui de petits poissons avant de retourner se reproduire dans les eaux plus chaudes. Décimées par la chasse baleinière, presque toutes ont frôlé l'extinction et seules les deux espèces de petits rorquals, trop petits et rapides pour une chasse de masse, avaient évité le pire. Quel bilan peut-on dresser 28 ans plus tard ? Les baleines ont-elles réussi à reconstituer leurs effectifs ? A l'heure où la Cours Internationale de Justice vient de condamner le Japon à arrêter toute chasse scientifique dans les eaux Australes, peut-on espérer que les japonais mettent réellement fin à leur chasse commerciale déguisée qui perdure depuis 1986 ? Cette décision permettra-t-elle de relancer le fonctionnement de la CBI bloqué depuis près de 10 ans ?

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