Cétacés de 4 à 10 m de long
Connu à partir de seulement 35 individus échoués, le mésoplodon d’Andrew n’a jamais été identifié en mer – © SH / le Cercle Polaire
Baleine à bec (mésoplodon) d’Andrew
Andrew’s beaked whale – Mesoplodon bowdoini
3,4 à 5 m pour 1 à 1,5 T
• corps robuste et sombre | • bec court et épais blanc ou gris pâle |
• bouche arquée vers le haut | • bandeau clair en arrière du melon peu renflé |
• bec très épais chez le mâle | • bouche très arquée chez le mâle, l’arrière de la mandibule déborde au-dessus de l’oeil |
• 1 paire de dents larges visibles sur le renflement de la mandibule chez le mâle |
Décrite uniquement à partir de 35 individus échoués, la baleine à bec d’Andrew n’a jamais été identifiée en mer. Ce petit mésoplodon subantarctique se nourrit probablement de céphalopodes qu’il pêche dans les eaux profondes, loin des zones habituelles de navigation.
Si plus de la moitié des échouages ont eu lieu en Nouvelle Zélande, l’espèce semble néanmoins avoir une répartition circumpolaire dans les eaux subantarctiques et tempérées situées entre la convergeance antarctique (54°30′ sud) et 32° sud. Les échouages avérés du mésoplodon d’Andrew se répartissent, outre la Nouvelle Zélande, dans le sud de l’Australie, sur les îles Macquarie, Tristan da Cunha et les Malouines, et sur les côtes de l’Argentine et de l’Uruguay. La présence de foetus de mai à septembre et de très jeunes individus parmis les individus échoués entre mai et juin suggèrent que la reproduction de cette espèce s’étend de l’été à l’automne.
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