Baleine à bec (mésoplodon) de Layard

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Cétacés de 4 à 10 m de long

Avec sa robe noire et blanche et son long bec blanc, le mésoplodon de Layard est l’une des espèces de baleine à bec les plus fréquentes et les plus reconnaissables de l’océan austral – © SH / le Cercle Polaire

 

Baleine à bec (mésoplodon) de Layard

Layard’s beaked whale – Mesoplodon layardii

5 à 6,2 m pour 1,1 à 3,4 T

dos blanc jusqu’à l’aileron épaules, pectorales ventre et tronçon caudal sombres
• masque facial noir • long bec blanc
• tache blanche autour de la fente génitale • pointes de la dorsale blanche
• melon peu bombé • une paire de longues dents (jusqu’à 30 cm) penchées vers l’arrière chez le mâle

 

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layard-beaked Whale-Fr800La baleine à bec de Layard est le plus grand des mésoplodon, et l’une des rares espèce facilement identifiable en mer grâce à sa robe très contrastée. Le dimorphisme sexuel est peu marqué sauf pour ce qui concerne l’unique paire de dent qui ne déborde de la mandibule que chez les mâles matures. Sa taille peut atteindre jusqu’à 30 cm de long et s’enrouler au-dessus du bec au point de limiter sévèrement l’amplitude d’ouverture des machoires chez les mâles les plus âgés. Très discret et évitant les bateau, les occasions d’observer le mésoplodon de Layard restent rares. Il se déplace à faible vitesse en petits groupes, jusqu’à 5 individus, probablement à très faible profondeur, et n’émerge que brièvement, n’exposant que son bec, son dos et sa dorsale avant de se laisser couler et de souffler à nouveau 150 ou 200 m plus loin. Quelques rares observations font état de séries de sauts complets au-dessus de l’eau, l’animal pouvant retomber sur le côté. La baleine à bec de Layard plonge ensuite pendant 10 à 15 minutes en moyenne. L’analyse des contenus stomacaux d’individus échoués montrent qu’elle pêche des céphalopodes vivant à de grandes profondeurs. L’absence de différence notable de la taille des proies capturées par les femelles et les vieux mâles dont les dents limitent l’ouverture de la bouche suggèrent que les proies sont aspirées plutôt que happées comme le font la plupart des cétacés à dents.

La baleine à bec de Layard fréquente essentiellement les eaux subantarctiques et tempérées de l’hémisphère sud, entre 30° sud et la convergence antarctique. Mais la saisonalité des échouages laissent penser que l’espèce est migratrice, ce que confirme des observations récentes au large de l’Antarctique en été et des échouages sur les îles Heard (au sud de la Convergence antarctique), et Macquarie. Le mésoplodon de Layard semble être l’une des espèces de baleines à bec les plus fréquentes de l’océan austral.

 


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