Dauphin (lagénorhynque) de Peale

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Cétacés de moins de 4 m de long

Très reconnaissable à sa grande dorsale en croc et le sablier blanc de ses flancs, le dauphin sablier fréquente les eaux antarctiques et subantarctiques – © S. H. / le Cercle Polaire

 

Dauphin (lagénorhynque) de Peale

Peale’s dolphin – Lagenorhyncus australis

1,30 à 2,20 m pour 100 à 115 kg

tête et dos noirs, ventre blancflamme claire sur le tronçon caudal remontant sous la dorsale
• grande dorsale falciforme• grande tache claire sur le flanc allant jusqu’à l’oeil
• eaux côtières d’Amérique du Sud et des Malouines 

 

peale dolphin-Fr800Espèce côtière subantarctique, le dauphin de Peale vit en petits groupes de 2 à 20 animaux dans les eaux peu profondes et les entrées de fjords. Les troupes peuvent se rassembler en été et à l’automne en groupes de moins d’une centaine d’individus. Il s’associe parfois au dauphin de Commerson et plus rarement à d’autres espèces. Il se nourrit de petits céphalopodes (seiches, pieuvres et calmars), de crustacés et de poissons benthiques qu’il pêche souvent dans les alguiers lors de plongées courtes de moins de 2 minutes 30 secondes. Il effectue généralement 3 sondes courtes de 30 secondes avant de faire une sonde plus longue. Le dauphin nage souvent lentement, ne sortant qu’une petite portion de sa tête et de son dos pour respirer, mais il peut aussi faire de longs sauts rasant la surface et des sauts plus acrobatiques.

Le lagénorhynque de Peale est restreint aux eaux côtières peu profondes des côtes du sud de l’Amérique du Sud et des Malouines. Il remonte jusqu’à 33 ° Sud dans le Pacifique et 38 ° S dans l’Atlantique et fréquente les eaux du Passage de Drake au sud, au moins jusqu’à 59 ° Sud.

Le dauphin sablier et le lagénorhynque obscur partagent son aire de répartition, mais sont tous deux plus hauturiers. L’aileron du premier est nettement plus grand et sa forme crochue est critère de différenciation clair. Il est plus difficile de le dauphin de Peale du lagénorhynque obscur et il faut utiliser des critères souvent subjectifs – distance à la côte, profondeur des eaux, nage assez lente… – ou pouvoir s’approcher pour noter la présence de la face entièrement noire du dauphin de Peale.

 


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